Nos grands-parents et leurs astuces zéro déchet

Nos grands-parents et leurs astuces zéro déchet

Nos grands-parents et leurs astuces zéro déchet

Nos grands-parents et leurs astuces zéro déchet

 

Rien ne se perd, tout se transforme affirmaient nos aînés ! Pourquoi gaspiller quelque chose qui peut être réutilisé d’une autre manière ? Même si les motivations de l’époque étaient davantage économiques qu’écologiques, nous pouvons largement nous inspirer de leur trucs et astuces.

Les nouvelles générations ont compris, qu’après avoir longtemps consommé comme si nous avions 10 planètes terre et des ressources inépuisables, il était temps de ralentir notre consommation. Si nous continuons dans ce sens, nous allons droit vers une catastrophe environnementale.

Quelques astuces zéro-déchets à intégrer facilement dans votre quotidien :

 

Stop au jetable à utilisation unique : privilégiez les objets durables et nécessaire

 

Que ce soit pour de la vaisselle en plastique jetable, des cotons jetables, des bouteilles d’eau en plastique…Vous pouvez tout acheter de manière éco-responsable. Vous pouvez troquer votre savon liquide par du savons solide (en plus c’est pratique à l’aéroport), vos courses avec des tonnes de plastiques par du vrac…

Les écobilans montrent que les produits réutilisables sont préférables aux jetables, même recyclables. Pourtant un objet réutilisable demande généralement plus de ressources à la fabrication. Par exemple, un sac réutilisable (tote-bag) est plus épais qu’un jetable : il faut plus de matière pour le fabriquer et plus d’énergie pour le transporter. C’est à force de l’utiliser que l’objet réutilisable devient retable. Pour faire la concurrence au jetable, il faut réutiliser l’objet plusieurs fois. Pour les sacs réutilisables de fruits et légumes, l’Ademe a ainsi calculé qu’il fallait 8 réutilisations d’un tote-bag pour qu’il soit rentabiliser par rapport à un sac plastique jetable.

 

Réparer, louer, échanger : notre nouvelle devise !

 

Et pourquoi ne pas emprunter des objets à ses voisins ou grâce à internet ? Louer une voiture à un particulier seulement lorsqu’on en a besoin, demander à Roger, notre voisin de nous prêter son karcher pour 1h, le temps de finir les travaux. N’hésitez pas à demander autour de vous. Sinon, de nombreux réseaux d’échanges et de trocs existent. Vous connaissez sûrement le Bon Coin, Vinted, Kiwiiz, Ouicar, Zilok, Blablacar… En tant que particulier, vous pouvez ainsi proposer vos objets à la location. Cela vous permettra de rentabiliser votre matériel.  Même les magasins s’y mettent ! On réduit ses dépenses, car la location est moins chère que l’achat.

  • On a accès à du matériel souvent de meilleure qualité, qu’on ne s’offrirait pas autrement (gamme d’outils pro, vêtements de cérémonie de grandes marques…).
  • C’est écologique (moins de matériel à produire, c’est moins de ressources utilisées, moins d’énergie consommée, moins de déchets produits, etc.).
  • On évite de s’encombrer d’objets qui ne servent que rarement.

 

Acheter de seconde main 

 

Acheter de seconde main prolonge la durée de vie d’un objet. Et on économise les ressources (matière, énergie) liée à la fabrication d’un nouvel objet. La seconde main c’est aussi moins cher. Par exemple, dans un magasin d’économie sociale, on peut facilement trouver en deuxième main un ordinateur portable de qualité professionnelle et garanti un an à 300 €, une table en bois à 20 € qui ne demande qu’un coup de peinture pour la rafraichir un peu, un miroir de salle de bain 2 €…

Et bien sûr c’est bon pour le zéro déchet : les entreprises d’économie sociale ont redonné vie à 23 000 tonnes d’objets en 2019 sur 165 444 tonnes collectées. Le taux de réutilisation des objets collectés varie de 5 à 80% selon le rapport 2019 de Ressources.

Enfin, certains produits de seconde main sont aussi sélectionnés, révisés et garantis. Plusieurs labels comme Electro’REV ou REC’UP garantissent les produits ou le magasin qui les vend.

 

Faire la guerre au gaspillage alimentaire

 

Selon les chiffres de l’ADEME cité par le dossier thématique de la FNE, les Français jettent plus de 30 kilos de nourriture, par personne et par an.

Se soucier de l’emballage c’est important. Mais se soucier de son contenu l’est tout autant. Pour donner une idée, le bilan environnemental d’un aliment dépend pour 1 à 60% de son emballage (selon le National Zero Waste Council). Donc, lorsqu’on jette un aliment, on gaspille aussi tout ce qui a été nécessaire pour le produire : énergie (transformation, transport, chauffage éventuel), l’eau, les ressources naturelles (engrais…).

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire il existe plusieurs solutions :

  • Avoir un petit potager permet d’avoir des légumes frais de saison et qui ont du goût ! Une tomate gorgée de soleil c’est quand même plus sympa que celles sous emballages et sans goût du supermarché.
  • Avoir un compost permet de désengorger les poubelles. On réduit le volume des poubelles et les pollutions émises par les fumées toxiques lors de l’incinération des déchets. Vous pouvez ensuite réutiliser l’engrais naturel du compost pour vos plantations.
  • Adopter une poule : non seulement, elles sont trop mignonnes, mais en plus elles ont pleins d’avantage ! Elles pondent des œufs frais et vous permettra de les déguster, elles mangent les « mauvaises herbes » du jardin ainsi que les déchets organiques. Pour vivre dans un jardin, une poule n’a pas besoin de beaucoup de place, elles sont autonomes (donc vous pouvez partir en vacances sans crainte).

 

Réduire au maximum sa consommation de plastique

 

Le plastique est omniprésent autour de nous. On en trouve dans les vêtements, les aliments, les appareils ménagers… Dans notre quotidien, nous pouvons changer nos habitudes pour réduire notre consommation de plastique et trouver des alternatives durables.

Pour commencer, vous pouvez essayer au maximum de faire vous-même pour éviter le suremballage ou d’acheter en vrac et à la coupe (le plus souvent, c’est moins cher). Ensuite, vous pouvez devenir un véritable acteur en utilisant le hashtag #plastiquestupide pour dénoncer le suremballage des objets et ainsi responsabiliser les marques. On jette 61 kilos d’emballages par an et par personne, en moyenne. selon le rapport d’activités 2019 de Fost Plus. Soit quand même 786 000 tonnes par an rien que pour la Belgique ! Si tout le monde fait un petit effort, ce sera déjà super pour la planète et les générations futures.

Mêmes si certains emballages recyclés sont envoyés vers une filière de recyclage, ils auront toujours plus d’impact que s’il n’y a pas d’emballage à recycler. Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Pour lutter contre le plastique, vous pouvez commencer par remplacer les sacs plastiques par des cabas comme faisait nos grands-parents ou bien des tote-bags. Cela évitera que le plastique ne vole dans l’océan.

 

Boire de l’eau du robinet

 

Exit les bouteilles en plastiques jetables : ça pollue et ça prend de la place dans la poubelle. Si l’eau de votre commune ne vous convient pas, n’hésitez pas à vous tourner vers des perles de céramique avec du charbon actif par exemple. C’est un investissement au départ mais cela est vite rentabilisé.

 

Lutter contre la pub papier/mails

 

Pour lutter contre la pub papier, c’est tout bête, n’hésitez pas à afficher un autocollant : « stop pub » sur la boîte aux lettres. On estime qu’environ 18 milliards de prospectus et imprimés sans adresse sont envoyés par an, soit 830 000 tonnes de papier pour 110 millions € de cout de traitement et 40 kg par foyer.

Si 15% des foyers refusaient de recevoir les imprimés publicitaires distribués dans leurs boîtes, 130 millions de kilos de papier économisées seraient déjà économisées, soit autant de kilos de déchets en moins à traiter. Les prospectus représentent 5% du poids des poubelles des Français et 35% du tonnage de papiers impression-écriture fabriqués chaque année en France. N’hésitez plus !

La publicité mail « spam » peut aussi être supprimée ainsi que vos mails dont vous ne vous servez plus. Vous contribuez ainsi à réduire la pollution numérique. Un français reçoit 39 mails par jour en moyenne et une pièce jointe peut émettre 19g de CO2 . Pensez donc bien à trier vos mails régulièrement.

 

Et si vous avez du mal à vous former au zéro déchet, n’hésitez pas à vous faire accompagner de façon personnalisée ou en groupe avec un programme précis. Chaque geste compte, chaque action. Rejoignez-nous !

Source : Bonjoursenior

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